Venez découvrir notre belle église du XIXème siècle
Approche Générale
Cette église, tournée vers le soleil levant, fut achevée en 1886, bénie un an plus tard et consacrée le 18 mai 1889.
Nous devons sa conception, de style romano-byzantin, à l’architecte Sainte-Marie-Perrin qui, avec Bossan, conçut et construisit la basilique de Fourvière.
En 1998/1999, la commune entreprit la restauration de cet édifice, ce qui permit de remettre en valeur toutes ses richesses.
L’Eglise St Barthélémy et le château
Au XVème siècle, les Mitte, seigneurs de Chevrières, viennent habiter le château de Grézieu où ils recevront en 1496, en grandes pompes, le roi Charles VIII et toute sa cour.
L’architecte choisi pour la construction de l’église sera Mr Sainte Marie Perrin, ancien élève de Bossan, à qui l’on doit la construction de la basilique de Fourvière.
A l’automne 1881, on donne les premiers coups de pioche et elle sera complétement terminée en 1887. Le porche monumental qui précède l’édifice est d’un effet saisissant, avec ses 2 grandes colonnes et ses taureaux ailés assyriens.
En 1999, l’intérieur est entièrement restauré, offrant aux visiteurs un plafond somptueux, qui fait de cette église un des plus beaux spécimens de l’architecture religieuse de la région.
Devant l’église, sur la place, près du château, trône un tilleul de Sully (ministre du bon roi Henri IV) ainsi qu’une croix, la plus ancienne du village, qui daterait de 1660.
Une visite commentée est organisée lors des Journées du patrimoine
L'église en détails
L’église est construite en granit rouge provenant de carrières locales et en pierre noire de Volvic. Son clocher abrite un carillon complet de 8 cloches.
Sous le porche monumental encadré par 2 grandes colonnes, une peinture représente le Bon Pasteur au milieu de ses 12 apôtres, figurés par 12 brebis. On peut y lire la phrase « je vous envoie comme des brebis au milieu des loups » (en latin).
Le portail, en chêne, a été exécuté par un menuisier de Grézieu, Mr Venet, dont l’initiale « V » est sculptée en haut de chaque vantail.
La nef principale repose sur 12 colonnes qui rappellent symboliquement les 12 apôtres du Christ. Chacune de ces colonnes monolithes porte une croix de consécration et est surmontée d’un chapiteau au décor végétal qui s’allie harmonieusement aux fleurs des voûtes.
Située sur le côté droit de la nef, la chaire est surmontée d’un colombe rappelant la présence de l’Esprit Saint.
Dans les basses nef, les quatorze stations du Chemin de Croix, en tableaux moulurés, sont inscrites dans un listel qui donne aux fidèles l’impression d’accompagner la marche du Christ. Dans l’élévation du mur, les vitraux représentent 16 Saints, classés par ordre chronologique.
Les fonds baptismaux date de 1845 (sauf la porte en bois qui a été sculptée en 1890). Une vitrine abrite une exposition d’anciens ornements et objets du culte.
Au fond de l’église on peut également admirer :
- un bénitier datant de 1663
- les anciennes tables de communion en marbre
- une plaque commémorant la mission de 1849
En se rendant au sanctuaire par les basses nefs, on passe devant les confessionnaux en bois sculpté pour arriver jusqu’aux tables de communion en fer forgé, datant du XVIIème siècle et provenant probablement de l’ancienne chapelle du château.
L’autel latéral de gauche, dédié au Sacré-coeur de Jésus, montre, outre le Christ, Sainte Marguerite-Marie Alacoque et le Père Séon, curé de la paroisse qui présente l’église de Grézieu Sous la coupole du choeur, les stalles provenant de l’église Saint François de Lyon encadrent l’autel en bois créé à l’occasion de la restauration en 1999.
Au dessus du maître-autel se trouve un vitrail représentant la crucifixion.
Profitez d'un panorama saisissant depuis la Table d'orientation
Installée depuis 2007 sur les hauteurs de Champesan, la table d’orientation vous fera découvrir nos reliefs de moyenne montagne.
Située sur un des itinéraires balisés, ce site vous offre une vue imprenable sur les paysages des monts du lyonnais et la plaine du Forez.
Faites une pause rafraichissante au Lavoir/abreuvoir
(en contrebas du village)
En 1883, une colonne d’eau de source de la Gimond est construite afin d’alimenter en eau la ville de Chazelles-sur-Lyon.
A la suite d’un accord difficile entre la commune Chazelles-sur-Lyon et Grézieu-le-Marché, à propos de la construction du barrage de la Gimond, la commune de Chazelles-sur-Lyon, s’engage à payer la construction de ce lavoir alimenté par la colonne à un niveau constant, servant alors à l’approvisionnement en eau de Chazelles-sur-Lyon et garantissant un débit minimum de 10 m3/jour.